Fernando Daza
Séduit par la nature délicate du papier, Fernando Daza a longtemps exploré les techniques du collage pour parvenir à la maîtrise actuelle de son art. Ses papiers teintés sont déchirés puis recomposés dans de magistrales formes abstraites et délivrent une prouesse de textures visuelles.
L’atelier de Fernando se trouve dans un manoir familial du XIXe siècle situé à Brenes, près de Séville. C’est là qu’il exploite hardiment le papier pour le sublimer dans ses œuvres uniques.
Il déchire tout d’abord les feuilles de papier, à la main pour en faire des bandes organiques et irrégulières, ou à l’aide d’un cutter pour une découpe plus stricte. Il les dispose et les colle ensuite de manière ordonnée sur le support, suivant un schéma de composition qu’il a préalablement dessiné au crayon sur la toile. Les bandes sont pliées en deux dans le sens de la longueur et collées sur la toile par l’une des faces, laissant la seconde virevolter légèrement à la surface, créant un jeu d’ombres et de matière absolument hypnotique.
Les œuvres de Fernando prennent vie à travers des structures abstraites et des formes géométriques simples et élégantes comme le carré et le cercle, sur des fonds monochromes. Il aime également mettre en scène, dans des diptyques, des compositions inversées où formes et couleurs font écho. Les teintes sont souvent vives et tranchées (rouge, orange et jaune principalement), parfois combinées avec le noir et le blanc. Fernando entend suggérer dans ses œuvres la recherche fondamentale d’une sensibilité pure à travers la prédominance du néant et la représentation d’un univers où l’objet n’existerait pas.
La touche finale est apportée par une boîte en plexiglas réalisée sur mesure qui, comme un écrin, sublime et protège le précieux volume du collage.
Diplômé des Beaux-Arts de Séville et Athènes, Fernando explore rapidement la technique du collage, jusqu’à mettre au point son propre procédé. Il expose régulièrement à travers le monde, et ses œuvres ont déjà rejoint de prestigieuses collections à New York ou Los Angeles !
Parce qu’on trouve irrésistible la dualité entre les papiers déchirés en lambeaux et la composition finale rigoureuse et graphique.Parce qu’on est fasciné par la précision et la délicatesse des franges de papier coloré qui s’unissent les unes aux autres harmonieusement.
Le choix de l’éclairage est fondamental! Une lumière zénithale révèlera toute la danse des ombres sur le papier. La boite en plexiglass reflète la lumière, il vaut donc mieux éviter de la placer face à une fenêtre. Elle se raye aussi facilement : mettez des gants pour la manipuler !
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